En odeur de sainteté ?

Depuis quelques jours, je laisse dans mon sillage une délicieuse odeur de camphre et de menthol, avec une petite touche de clou de girofle. Et comme je ne fais pas dans le subtil, je suis certaine que même des gens situés à 1 bon mètre de moi peuvent le sentir.
De là à savoir s’ils vont continuer à me sentir, c’est autre chose… à laquelle je ne tenterai même pas d’avoir de réponse.

Bon, à vrai dire, l’odeur ne me dérange pas (en fait, j’aime même beaucoup cette odeur piquante très particulière, à la fois fraiche et poivrée). Ce qui m’est pénible, c’est de passer mon temps à me tartiner les cervicales et l’épaule droite de baume du tigre et plus encore, de devoir désormais faire bénéficier du même traitement mon pouce droit que je me suis bousillé sans même savoir comment.
Or, je ne sais pas si tu as déjà essayé de vivre sans pouce mais ce n’est pas du tout pratique. La seule activité où ça ne me pose pas problème, c’est lorsque j’utilise mon clavier !

Bref, j’ai fini par craquer et me dire que je n’allais finalement pas attendre mon RV avec l’ostéopathe la semaine prochaine mais plutôt rendre une petite visite à ma quiro préférée que je soupçonne d’être un génie, au vu de son intelligence que je soupçonne être bien au-delà de la moyenne et de ses piètres compétences en communication.
Euh… piètres, c’est un euphémisme.
C’est parce que je ne sais pas quel adjectif donner pour décrire ce genre de situation où l’on me pose des questions ouvertes (genre: comment te sens-tu ? Où as-tu mal ?) et où l’on me coupe tout aussi rapidement (à peine ai-je aligné 2 mots et jamais plus de 5 !) en m’ordonnant de me taire parce que “ça ne l’intéresse pas”. 
Un peu décontenancée au début par ses commentaires et attitudes, j’en ai très rapidement ri. Aujourd’hui, j’ai tellement intégré sa manière d’être et de faire (y compris sa capacité à me poser toutes sortes de questions “bizarres” car elle doit penser que je suis un condensé de Wikipédia, d’un guide d’achats et une adepte d’expériences et d’aventures “étranges”) que je pensais que plus rien venant d’elle ne pourrait me surprendre.

J’avais tort. Je suis tombée des nues lorsqu’elle m’a dit que mon état était dû à un trop plein de sport !
J’hésite encore à publier son diagnostic sur FB, de peur de me faire traiter de menteuse ou que l’on pense que j’ai décidé de célébrer le 1er avril en avance ! ;-)

Humeur : Tricky – Excess