The game...

Après deux très très très longues journées de blablabla, bleubleubleublob etc dans la langue de Shakespeare, j’ai le cerveau tellement liquéfié que si je fermais les yeux, je crois bien que je pourrais sombrer dans un coma éthylique sans même avoir absorbé une goutte d’alcool ¡
Comme demain matin, c’est une nouvelle fois lever à 6H du mat, vous comprendrez donc (et vous réjouirez peut-être d’ailleurs) que pour une fois, je fasse synthétique plus court que d’habitude.

J’ai toujours pensé que bien des situations pouvaient être de fantastiques révélateurs de ce que nous sommes et que nos actes parlaient souvent bien plus de nous-mêmes que nos paroles.

J’ai ainsi toujours défendu l’idée que l’on pouvait se convaincre de beaucoup de choses, se faire plaisir en s’imaginant sous les traits d’un héros ou au contraire se flageller en pensant que l’on réagirait comme un couard mais qu’en fait, jamais, l’on ne pouvait vraiment préjuger de nos réactions dans des situations un peu extrêmes et jusqu’alors jamais vécues.

Hier, j’ai justement vécu l’une de ces épreuves de vérité!
Heureusement, rien de vraiment dramatique (quoique… ) mais fort instructif.

Il s’agissait de connaître notre attachement à l’argent et plus exactement de déterminer si l’argent dirigeait notre vie ou si au contraire nous régissions l’argent (but recherché).
Il nous a donc été demandé de nous prononcer sur la catégorie à laquelle nous pensions appartenir. Je vous propose d’ailleurs de faire de même avant de lire la suite.

Ceci fait, on nous a demandé de nous livrer à l’exercice suivant :
Sortir de notre portefeuille un billet de 50 GBP [tout à fait authentique et toujours en circulation (équivalent de 61€) que l’on nous avait au préalable demandé d’apporter], le garder en main tandis que nous devions former une file puis le déposer ensuite au-dessus de la flamme d’une bougie et, lorsque celui-ci aurait commencé à prendre feu mais avant de nous brûler, le laisser tomber dans le seau d’eau disposé à proximité.

(Au risque de laisser penser que je me retrouve enrôlée dans une secte) j’ai oublié de préciser un détail : pour peut-être faciliter le processus, on nous a demandé de réciter un “mantra” tout au long de l’expérience qui pourrait se traduire par “Je domine l’argent. L’argent ne me domine pas”.

Intéressant, non?
Comme je suis sympa, je ne vous propose pas de vous livrer à la totalité de l’expérience, juste d’essayer de vous la représenter et de vous imaginer y participer
A quelle catégorie pensez-vous appartenir et que pensez-vous que vous auriez fait ?

Humeur: Money burns a hole in my pocket - Dean Martin