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Aux fils du temps...
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  • Des pensées futiles, délirantes ou grinçantes, des moments drôles (ou pas, parce que "así es la vida" ! ) pour pouvoir remonter les fils du temps quand je serai -encore- plus vieille et/ou au cas où ma vie commencerait à rimer dangereusement avec ennui.
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Aux fils du temps...
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13 février 2012

Sacrilège !

 

J’y crois pas. Je regarde le jour, l’heure puis le jour encore et je me dis que ce n’est décidément pas possible.

Moi qui, il y a des années de cela, ai fait de mes dimanches un jour sacré (Non pas que je me prenne pour le seigneur mais j’ai décrété que ce jour ennuyeux par excellence serait une journée de vrai repos pour moi aussi), j’ai travaillé ! 
Et pas qu’un peu en plus, toute la journée. Enfin… plus précisément, depuis mon lever vers 14H. 
Je t’entends pousser des koouuaaa et des kommment, sans même parler des ehbinsaaaalors… (inutile de nier, c’est ce que tout le monde fait !) mais, je m’en fous, même pas honte !
J’assume : le week-end, j’adore faire la grasse mat’ (en fait, durant la semaine, j’aimerais aussi beaucoup). D’autant que c’est le seul moment où je peux récupérer de mes nuits trop courtes durant la semaine et puis surtout… c’est le seul moment de la semaine où je peux aller me coucher super tard et me lever avec une mine presque fraîche et reposée ! D’ailleurs, ce matin cet après-midi, c’était le cas alors que j’avais lu jusqu’à 6H et quelques du mat 2 bouquins en vue du boulot d’aujourd’hui.
Heureusement pour moi, ce n’était pas seulement ma mine qui était reposée parce que tous les facteurs étaient réunis pour que je me prenne bien la tête ! Ce que je n’ai donc évidemment pas manqué de faire quand je ne me traitais pas de tous les noms pour avoir eu la bonne idée de me lancer dans ce foutu projet.

Comme tu le sais, je ne veux pas trop rentrer dans les détails, d’autant qu’en fait j’ai toujours eu horreur de parler boulot une fois ma journée terminée et plus encore, avec des gens qui n’y sont pas liés mais… minuit est passé et le délai de 7 jours par conséquent désormais achevé ; ce qui signifie que je peux ENFIN de nouveau me plaindre et que je compte donc bien en profiter.

Lecteur, tu es prévenu, si toi-même tu as déjà eu ta dose de geignements, jérémiades et complaintes diverses, passe ton chemin ou va directement au dernier paragraphe (quoique… je ne sais pas encore ce que je vais y raconter !)

Bref, ô toi qui es toujours là pour entendre les sanglots longs des violons de l’automne qui blessent mon cœur… entre tout ce que je te dis et tout ce que je ne te dis pas sur ce projet “very top secret” (qui consiste “tout bêtement” à faire un séminaire sur un sujet pas du tout animalier), je ne sais plus si je t’ai dit qu’on était deux à bosser sur le coup mais surtout que… mon “associée” sur ce projet est une amie !
Pendant des années, j’ai évité de créer des liens personnels avec les gens avec qui je bossais parce que je n’ai jamais aimé mêler vie privée et vie professionnelle mais aussi et surtout parce que je voulais éviter certains problèmes de management…
Or, comme tu l’auras deviné, je suis en plein dedans. Et j’ai bien sûr horreur de ça because autant dans ma vie privée, je peux être une fille cool, déconneuse et même délirante (je me demande même parfois si certains ne m’invitent pas à leur fête rien que pour mes chorégraphies ridicules et mes beuglantes à la Bridget Jones !), autant dans le boulot, mon côté sérieux et rigoureux reprend le dessus.
Avec le temps, j’ai cessé d’être perfectionniste mais je suis certainement restée plus exigeante que la grande majorité des gens et j’ai donc du mal à rester zen devant un boulot que je considère comme bâclé ou, pour le moins, mal fait.

Au cas peu probable où tu continuerais à me trouver sympathique malgré tout ce que je viens de te dire de moi, il faut que je te dise que si je ne suis pas du tout du genre à hurler ou à piquer une crise dans ces cas-là, je ne suis pas non plus du genre à faire des détours pour dire les choses qui ne vont pas.
En général, ceci ne me pose aucun problème parce que j’ai beau être hyper sociable, je ne cherche pas du tout à me faire d’amis dans mon cadre professionnel sauf que là… tu l’as compris, c’est une amie avant d’être une partenaire sur un projet et ça… je ne sais pas bien gérer !!!
Histoire que tu ne me haïsses pas totalement, je te passe les détails mais je te dis que j’ai beaucoup souffert pour rédiger mes emails et commentaires et surtout… pour essayer de comprendre (parfois en vain d’ailleurs) ce qui aurait dû être un plan détaillé mais n’en était pas un parce que… pas un seul instant ne m’est venue l’idée que “plan” en espagnol ne voulait pas du tout dire la même chose qu’en français mais correspondait au contraire à une rédaction quasi finale du contenu !
Comme si les problèmes linguistiques ne suffisaient pas, il s’est avéré que le discours qu’elle compte tenir est complètement décousu et donc résulte totalement incompréhensible pour l’hyper structurée que je suis (je sais, ça ne se voit pas du tout ici mais c’est justement pour compenser) !
Bref, j’ai beau eu me répéter que nos différences de perception et de fonctionnement allaient nous enrichir, je n’ai pas vraiment été à la joie cet après-midi.

D’autant que je te rappelle que j’aurais dû être en train de buller dans une tenue informe toute la journée en position horizontale (passant du lit au canapé puis du canapé au lit) avec quelques interruptions pour me mettre à table et déguster les petits plats qu’H2O m’avait amoureusement préparés (le we, c’est lui qui est de corvée ! Bien négocié, non ?).
Au lieu de cela, j’ai dû rester assise toute la journée et la soirée devant mon ordi pour pouvoir lui renvoyer son “plan” avec tous mes rajouts et commentaires (extrêmement nombreux mais les plus softs possibles) sans même parler de la rédaction d’un ultime email pour reconnaître et expliquer les raisons de mon exigence et surtout demander le plus diplomatiquement possible (pas du tout sure que je puisse un jour faire carrière au Quai d’Orsay mais j’étais quand même fière de moi parce que je suis tout de même arrivée à pondre un truc), qu’elle m’envoie enfin un vrai plan détaillé en lieu et place de son speech totalement déstructuré. La suite me dira si j’ai enfin su clairement communiquer malgré les gants car cela fait tout de même 2 fois que je lui parle de ce que j’attends d’elle.

Tiens, en parlant de gants, l’un des points qui m’a rappelé que c’était dimanche, c’est que sous mon sweat polaire, je portais les “sous-vêtements” dits “techniques” (parce que je suis une vraie pro ;-) ) achetés il y a des années de cela pour aller en Laponie mais qui m’ont semblé tout à fait adapté à la chaleur de notre appartement tellement mal isolé que malgré les radiateurs, on atteint rarement les 18/19º C ces derniers jours. Et comme j’avais malgré tout encore froid malgré mon cerveau en ébullition, j’ai décidé de compléter mon super look d’une couette posée sur mes petites jambes, façon plaid à sa mémé.

L’autre point, c’est que je n’ai vu personne en dehors d’H2O qui comme tu le sais n’est pas une personne (ni même Personne ;) ) mais l’HdmV.
Or n’entendre ni ne voir personne est la 2nde condition essentielle d’un vrai dimanche à moi mais je crois qu’en fait cela devrait surtout être n’être vue par personne parce que je ne voudrais tout de même pas être tenue responsable du choc qu’ils auraient à me découvrir dans une tenue aussi élégante et sexy !

Euh… Et pour toi ? Bon week-end ?

 

Humeur : Never on Sunday – Pink Martini

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