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Aux fils du temps...
Aux fils du temps...
  • Des pensées futiles, délirantes ou grinçantes, des moments drôles (ou pas, parce que "así es la vida" ! ) pour pouvoir remonter les fils du temps quand je serai -encore- plus vieille et/ou au cas où ma vie commencerait à rimer dangereusement avec ennui.
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Aux fils du temps...
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10 octobre 2011

7 à considérer

 

Samedi après-midi, j’ai revu Calista.
Elle m’a prêté un livre “The life you were born to live” (traduit par Votre chemin de vie en français) que j’ai commencé à feuilleter hier après-midi.
Ce livre part du principe que chacun d’entre nous a un chemin à parcourir dans sa vie et que notre date de naissance détermine certaines composantes de ce chemin de vie, comme nos prédispositions, nos talents mais aussi les principaux obstacles et défis qu' il nous faudra franchir / surmonter pour réaliser notre plein potentiel.

Après calcul, il s’avère que mon chemin de vie est le 7 ; ce qui implique un travail sur la confiance et l’ouverture.
Profondément existentialiste à l’origine, je ne pourrai certainement jamais rejoindre le rang des déterministes mais… au fil des ans, certains évènements et rencontres m’ont amenée à changer et à modifier le regard que je portais sur bien des choses.
Alors même que j’ignorais la théorie de Dan Millman (et que par réflexe intellectuel peut-être, je mets encore en doute celle-ci), je me suis longtemps référée à “mon cheminement personnel” pour évoquer le parcours qui m’a amenée à être celle que je suis aujourd’hui : une femme (plutôt) heureuse et épanouie, sans (trop de) peurs, (généralement) tolérante et ouverte*.

Le propos de ce livre s’avère donc assez troublant mais également plutôt réjouissant dans la mesure où il semble que, “tout naturellement”,  je sois déjà parvenue à relever bon nombre de défis alors même que je ne les avais pas identifiés comme tels.

Un autre postulat est que lorsque la vie dresse des obstacles sur notre route, c’est pour nous placer en situation d’épreuve et nous obliger à nous confronter à ces défis et à apprendre d’eux. Une fois de plus, ma posture est celle du “pourquoi pas ?”, de celle qui a compris depuis pas mal d’années qu’elle ne sait pas grand chose et que bien des choses sont possibles, voire avérées même si elles demeurent inexplicables.

Pourquoi je me décide tout d’un coup à te raconter tout ça ?
Parce que ce matin, comme à mon habitude, je suis un peu partie dans la précipitation afin de ne pas arriver en retard à un RV et qu’alors que je tirais la porte, j’ai eu un sombre pressentiment mais par réflexe, mon corps était déjà parti en direction de l’ascenseur pour l’appeler et tout était déjà joué lorsque je suis revenue vers la porte pour la fermer à clé : la porte avait déjà claqué et le trousseau de clés d’H2O que j’avais en main contenait beaucoup de clés mais aucune correspondant à la porte de notre appartement ni même à celle de l’immeuble et bien sûr notre lourde porte blindée ne s’ouvre pas de l’extérieur sans une clé !

Contrairement à ce que j’avais pensé en regardant le vide-poches de l’entrée, il n’avait pas pris mes clés par inadvertance mais délibérément laissé les siennes (pour ne pas s’encombrer je suppose), non sans avoir cependant au préalable retiré les 2 clés qui lui seraient utiles pour entrer chez nous… à son retour de voyage, demain soir dans la nuit.

Bien sûr, je me suis traitée de tous les noms possibles en prenant l’ascenseur puis vers mon RV. J’ai relativisé en pensant que tout ceci était fort gênant mais pas dramatique
Et puis j’ai pensé à Callista et au contenu du livre et ai tenté de me convaincre que ce n’était qu’une petite épreuve pour me permettre de tirer une leçon, pour apprendre quelque chose. OK mais quoi ???

Etait-ce une manière de m’obliger à confier en mes capacités physiques et sportives (proches de 0) en m’obligeant à passer par la fenêtre de mes voisins en priant pour ne pas tomber (car je vis au 6ème étage) afin de pouvoir rentrer chez moi par l’une des fenêtres du salon que j’avais laissée ouverte ?
Etait-ce un moyen de m’indiquer que je devrais me réorienter professionnellement et envisager un diplôme en serrurerie et plus spécialement en l’ouverture de portes ?

Quel que soit le message, je dois reconnaitre avec honte que j’ai fui devant l’épreuve alors que j’avais pourtant déjà préparé tout mon discours pour la voisine et que je m’étais y compris visualisée parcourant les quelques mètres séparant la fenêtre de son séjour de celle de mon salon, utilisant des ceintures que je lui aurai empruntées afin d’essayer de sécuriser au maximum mes déplacements.
J’ai fait appel à un serrurier, ai payé 30€ pour même pas 5 minutes de boulot mais n’ai même pas songé à discuter le prix tellement j’étais heureuse de pouvoir rentrer chez moi.

En écrivant cela, j’espérais qu’un éclair de génie jaillirait, me faisant clairement comprendre la leçon que je devais retirer de cela (en dehors du fait de me lever plus tôt le matin pour ne pas avoir à partir précipitamment) mais… rien… alors, si de ton côté, tu as une idée, ne te gêne surtout pas pour m’en faire part :-)

 

* La grande majorité des gens me perçoit et me décrit (entre autres) ainsi. Leur perception est d’ailleurs très proche de ce que je suis mais, je suis toutefois “malheureusement” moins “catégorique”  ; d’où les adverbes de nuance que j’ai souhaité introduire entre parenthèse et qui correspondent à ma propre perception.

 

Humeur : Portishead - Roads

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